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Le «Bréviaire Méditerranéen» devant la critique française.

(éditions Fayard, 1992)

Matvejevitch nous offre avec ce livre un exemple fascinant, riche d’intelligence et de poésie, un mélange de rigueur et de témérité, de précision scientifique et d’épiphanie de l’infini… Un livre génial, fulminant, inattendu.
Claudio Magris: Préface


Ce livre inspiré mêle les genres, l’érudition et l’imagination, les documents d’archives et les souvenirs personnels, la rigueur et la fantaisie, la phénoménologie et la philologie, le vocabulaire technique et les énumérations baroques… C’est l’équivalent, pour la géographie, de ce que Marguerite Yourcenar a fait pour l’histoire.
Robert Bréchon: Postface


Un hymne qui fait la part du lyrisme, du savoir, du mythe. Admirables visions de l’approche rêvée, truquée, où prennent place la terreur, l’audace, l’expiation… Le livre d’une vie, le livre qui pèse le poids d’un homme… Ce bréviaire est un acte de foi.
André Brincourt: Le Figaro


Livre d’heures d’un office quasi divin pour une mer dont on ne peut dire avec certitude où sont les limites ; et que l’auteur explore jusqu’à la mer Noire… Son imagination recrée un monde mouvant et divers ; et cependant unique.
Nicole Zand: Le Monde


Un catalogue de tous les topiques et discours possibles sur la Méditerranée… Une écriture retravaillée à l’infini, toujours plus dense et resserrée.
Marc Semo: Libération


Ce ‘Bréviaire méditerranéen’ prend l’allure d’un Évangile, d’un Évangile de réconciliation… C’est baroque à force de classicisme, dionysiaque bien qu’apollonien.
Robert Bonnaud: La Quinzaine Littéraire

C’est le monde du chant dionysiaque qu’a choisi Matvejevitch… Cet écrivain nous livre une merveilleuse odyssée entre les sirènes impitoyables et les Néréides, ces nymphes bienfaisantes qui ont le corps de Vénus.
Gérard Spiters: Le Quotidien de Paris


À lire absolument par tous ceux que la Méditerranée fascine. Quel choc !… Brillantissimes et subtils développements.
Philippe Doumenc : Lu

Un merveilleux bréviaire.

Philippe Petit: L’Événement du Jeudi
À l’instar des poètes héllénistiques, Matvejevitch est un collectionneur passionné de petits faits qui résonnent davantage que les grandes orgues de l’histoire officielle, un amoureux des mots dont il sait apprécier la rareté et la musicalité.
Michel Grodent: Le Soir


C’est sans aucun doute le voyage le plus fascinant que nous offre Matvejevitch… Après la lecture de ce Bréviaire on se dit qu’il nous reste encore bien des choses à apprendre sur cette mer qui est à notre porte.
Josefa Martinez: La Marseillaise


L’œcuménique Matvejevitch, tout en soulignant les contradictions de l’univers qu’il passe en revue, plaide pour sa profonde unité. Le grand livre de Predrag Matvejevitch y contribue à sa manière.
Paul-Jean Franceschini: L’Express


Plus que quiconque, Matvejevitch a réfléchi sur l’identité plurielle. Mieux encore, son Bréviaire méditerranéen donne une forme littéraire appropriée, nouvelle et forte à cette méditation. Il fonde une poétique de l’unité sur l’infini catalogue de spécificités très exactes. Il institue une morale qui rend compte de nos métissages… Célébrant ce qui, en cette incomparable mer du Sud, naquit des échanges et des mélanges, il manifeste l’épanouissement en Europe d’un genre littéraire nouveau, composite – science, poésie, géographie, histoire, sagesse.
Bertil Galland: Le Nouveau Quotidien de Lausanne


Saga des gestes simples et pourtant hérités d’une longue sagesse des navigateurs, gardiens de phare, pécheurs, guetteurs d’horizon. Matvejevitch s’est glissé dans leurs mots, leurs accents, leurs jurons… Matvejevitch offre aux Européens que nous sommes la richesse d’une vie accrue, inépuisable comme la Méditerranée.
Danielle Brison: Les Dernières Nouvelles d’Alsace


L’ordonnancement magistral d’une aussi vaste matière, la pertinence constante des rapprochements, la richesse et la propriété de la langue, et l’altière simplicité du style… Voilà un livre qu’aurait agréé le grand historien de la Méditerranée Fernand Braudel, le poète de toutes les mers Saint-John Perse.
Pierre Calderon: Le Journal de Tange
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Avec son écriture ondoyante, orchestrée comme une symphonie marine, le Bréviaire méditerranéen a été pris pour un poème en prose. Mais s’il est vrai que Predrag Matvejevitch montre un art poétique indéniable, celui-ci n’a rien à voir avec une quelconque surenchère kitsch sur les beautés de la mer et des plages. Il serait plutôt baudelairien, occupé à saisir par un vaste réseau de correspondances la profonde et ténébreuse unité du monde méditerranéen. C’est à ce projet que contribuent le savoir des marins et celui des érudits, l’histoire et la botanique, la cartographie et la philologie. Sans oublier bien sûr la science ambiguë des mots qui dénote le grand écrivain.
Michel Audétat: L’Hebdo, Lausanne

Le mélange de poésie, de tragique, de profondeur philosophique qui marque chaque page n’est pas étranger à l’audience surprenante qu’a rencontrée le livre en Italie comme en Espagne… Cette philologie de la mer qu’il constitue pas à pas, à travers toutes les époques et tous les lieux, c’est aussi le sang qui sourd d’une blessure, un cri de révolte contre l’absurdité de l’histoire présente, avec ses morts et ses souffrances inutiles.
Jean-Michel Palmier: Le Magazine Littéraire


Par ce temps de matérialisme en roue libre, l’humanisme de Predrag Matvejevitch apparait comme une dissidence parmi les plus radicales, comme une foi qui a donc trouvé son bréviaire.
Eric Naulleau: La Revue de l’Institut Méditerranéen


Predrag Matvejevitch n’est à l’aise que dans la subtilité… Il libère le mythe évanescent en le dégageant de la matière. Chez lui, l’affirmation et son contraire ne se nient pas mutuellement, ils s’enrichissent l’une par l’autre pour définir une poétique de l’incertitude fondatrice où le scrupule, encore plus que le doute, pèse de tout son poids.
Laurand Kovacs : La Nouvelle Revue Française


Predrag Matvejevitch a écrit un bréviaire indispensable aux lumières de nos écritures, aux restitutions mémoriques de nos errances d’écrivain. Il reste de ce livre une impression de doute, de sérénité et de soirs d’étés interminables. J’y revois l’admirable Albert Camus de Noces, les vieux de Cavafy assis aux terrasses des cafés, les vignes au bord de la mer de Josep Maria de Sagarra. J’y revois des paysages inventés et pourtant réels. La Méditerranée est au bout du regard et s’évade.
Jean-Yves Casanova: Impressions du Sud, Aix-en-Provence


Phénomène rare, Matvejevitch a su associer au plaisir poétique que l’on éprouve à lire son discours sur la Méditerranée, tout un catalogue commentant les grands livres inspirés par la Méditerranée… Après la lecture du beau livre de Matvejevitch, on comprend que l’homme revienne toujours à ses premières amours, à sa mère, à sa mer Méditerranée.
François Fejtö: Les Temps Modernes